Le besoin de soutien

« Mon fils a des difficultés de comportement et a besoin d’un soutien constant en public »

Les familles soulignent l’effet inhibiteur que peut avoir la présence d’une personne de soutien sur la création de liens d’amitié avec d’autres jeunes. Cela dépend en grande partie de la sensibilité de cette personne. Rémunérer un assistant pour montrer comment être l’ami de votre jeune n’est pas l’idéal, mais c’est parfois une bonne façon – parfois même la seule façon – de commencer une amitié, et également la seule façon de montrer aux autres comment ils pourraient se lier à votre jeune et passer du temps avec lui.

À prendre en considération dans le choix d’une personne de soutien :

1) Recherchez une personne qui puisse :

• reconnaître les bienfaits que votre jeune apporte à la relation;

• montrer que passer du temps avec votre jeune est agréable;

• servir d’exemple en facilitant et encourageant la création de liens d’amitié;

• assister discrètement votre jeune lorsque nécessaire.

2) Si possible, trouvez quelqu’un qui soit à peu près du même âge que votre jeune et qui puisse se mêler aux gens qui le côtoient. Demandez à un enseignant (actif ou à la retraite) de vous faire des suggestions.

3) Si ce doit être un adulte, l’important est de trouver une personne qui soit capable de s’effacer dès que possible, afin de permettre aux autres de créer des liens avec votre jeune. Indiquez clairement que ce rôle de facilitateur de rencontres avec les autres fait partie intégrante de son travail.

4) Laissez le temps à une relation de confiance de se développer entre la personne de soutien et votre jeune avant de les exposer à des situations où vous espérez que celle-ci puisse donner un exemple d’amitié aux autres.

5) Les besoins des frères et sœurs devraient être respectés, mais ils peuvent apporter une aide précieuse lorsqu’ils ont l’âge adéquat et qu’ils en ont la volonté. Les frères et sœurs peuvent accepter de partager leur cercle social déjà constitué. Ils peuvent également être de bons modèles et enseigner à leur frère ou sœur avec une déficience comment les amis discutent et se comportent entre eux.

« Ma fille se déplace en fauteuil roulant…

…Elle ne peut pas sortir avec d’autres jeunes à moins qu’on ne l’emmène dans notre fourgonnette spéciale. Bien qu’elle puisse être présente à un événement de façon indépendante, l’accessibilité des endroits où elle rencontre ses amis est souvent un problème. »

Quelques suggestions :

• Cherchez des lieux pour socialiser dans votre voisinage qui soient accessibles à pied ou en fauteuil roulant;

• Organisez chez-vous une soirée de jeux ou de cinéma sur une base régulière et invitez à la fois les parents et leurs enfants;

• Cherchez des familles ayant les mêmes problèmes de transport que vous. Il sera peut-être possible d’organiser du covoiturage, et leur résidence est probablement accessible;

• Impliquez-vous avec d’autres familles et organismes qui demandent d’accroître l’accessibilité dans votre communauté – ou lancez votre propre groupe d’intérêt. La Charte canadienne des droits et libertés et la Déclaration des Nations Unies sur les droits des personnes handicapées sont de bnnes bases sur lesquelles appuyer vos efforts;

• Certaines activités particulièrement valorisées tendent à attirer l’attention, le respect et l’acceptation des autres : taekwondo, ski en fauteuil roulant, voile adaptée.

Vous aurez sans doute à inviter des amis potentiels chez vous. Les visiter chez eux en retour ne sera peut-être pas possible. Vous devrez peut-être vous charger en grande partie de véhiculer les gens.

SB, ON

Comme les jeunes doivent se déplacer en transport adapté, ils se côtoient moins souvent et si l’un des jeunes n’habite pas la même région, la problématique du transport se complique.

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