Plans de transition

Le degré d’implication des parents dans les plans de transition peut grandement influer sur leur efficacité. Ces plans, destinés à aider les jeunes dans leur passage de l’école au monde adulte, sont désormais courants dans le milieu scolaire. Bien qu’ils puissent varier d’une commission scolaire à l’autre au sein d’une même province, ils suivent généralement une cadre établi. Ils débutent généralement à la troisième année du secondaire et se poursuivent d’année en année.

Plan de transition dirigé par l’école

Ces plans exigent des degrés variables d’engagement de la part du jeune au sein de sa communauté – par l’entremise de programmes coopératifs et d’activités bénévoles ou récréatives où il peut développer ses aptitudes sociales et ses compétences professionnelles. Toutefois, un plan bien conçu ne devrait pas être axé exclusivement sur la vie professionnelle ou un mode de vie individuel. Les amitiés et la vie sociale devraient en constituer une part importante.

Il est très important que les plans de transition puissent être mis en application, avec des étapes claires et des personnes désignées pour mener à bien chacune de ces étapes. Il n’y a aucun intérêt à organiser une rencontre de planification où aucune des personnes présentes ne pourra mettre en application le plan après que le jeune ait quitté l’école! La ou les rencontre(s) de planification auront peut-être lieu pendant les heures d’école, mais essayez le plus possible d’y participer, ou demandez à un ou deux membres de votre famille ou de votre réseau de soutien d’y assister à votre place.

Du côté de l’école, davantage d’intervenants que seulement l’enseignant doivent être impliqués. Les assistants d’enseignement, le directeur et d’autres professionnels impliqués dans la vie de votre jeune devraient être inclus dans ce partenariat. Ces personnes peuvent aider grandement les enseignants à se sentir davantage soutenus et engagés dans le processus.

Les outils semblent avoir en eux-mêmes tout le potentiel nécessaire pour fonctionner, mais aucune des tâches et aucun des buts fixés n’ont été atteints parce que les programmes n’ont pas été menés à terme. Les programmes doivent faire l’objet d’un suivi et les responsables doivent rendre compte ou perdre leur licence s’ils échouent à respecter leurs promesses. Il faut reconnaître à quel point la malhonnêteté et la négligence de certains responables de programme affectent la vie des gens.

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La transition de l’école à la vie adulte

Je vous dirais d’avoir des attentes raisonnables et de voir la transition comme un processus et non pas un moment précis. Cela prend du temps, comme beaucoup d’autres choses lorsqu’il s’agit de nos enfants/étudiants avec une déficience. La communauté a besoin de temps pour les connaître et s’adapter à leurs besoins particuliers. Cela a sans aucun doute été le cas avec notre fille. Je reconnais aussi le rôle joué par la sensibilisation durant toute notre vie de parents, particulièrement lorsque nos enfants quittent l’école. Le soutien (et les moments de répit) donné aux parents est très important. Faire ce cheminement seul est très très difficile et parfois déprimant. Nous avons donc besoin les uns des autres!

Lock, BC

L’expérience de Kim – un lieu d’appartenance

Kim aime son travail d’assistante dans une classe de maternelle. Elle encourage les jeunes ayant une déficience à avoir confiance : eux aussi peuvent obtenir un travail intéressant. L’enseignant de la classe de maternelle explique à quel point Kim est appréciée par les enfants.

Devenir adulte

Le frère de Guillaume, David, habite en foyer depuis plus d’un an. Guillaume a vu son frère se transformer et devenir adulte. Sa sœur, Anne, n’est pas encore prête. Guillaume explique qu’il est important de respecter le rythme de chacun et le rôle que sa famille aura pour la préparer et l’accompagner à travers ce processus, de vivre sa propre vie.

Un bon plan de transition doit être centré sur l’individu – c’est-à-dire centré sur le jeune, ses capacités et ses aspirations. Gardez à l’esprit que malgré le rôle crucial que ses éducateurs et vous-mêmes jouez, l’avenir du jeune lui appartient. Les familles doivent s’assurer que le processus de planification de la transition permette au jeune de jouer un rôle moteur et de donner corps à ses rêves. Avoir des attentes élevées n’est pas nécessairement irréaliste. Il peut y avoir de nombreuses possibilités, que ce soit une formation postsecondaire (de plus en plus courant), un emploi, l’assistance dans la vie quotidienne, le bénévolat ou des programmes communautaires. Voyez grand! Et laissez à votre jeune la chance de faire de même.

Mon fils s’est fait plusieurs amis à l’école secondaire, mais par la suite, nous avons déménagé et il éprouve de la difficulté à se faire des amis qu’il peut visiter par lui-même ou qui peuvent lui rendre visite.

Tressa, BC

Les outils semblent avoir en eux-mêmes tout le potentiel nécessaire pour fonctionner, mais aucune des tâches et aucun des buts fixés n’ont été atteints parce que les programmes n’ont pas été menés à terme. Les programmes doivent faire l’objet d’un suivi et les responsables doivent rendre compte ou perdre leur licence s’ils échouent à respecter leurs promesses. Il faut reconnaître à quel point la malhonnêteté et la négligence de certains responables de programme affectent la vie des gens.

Parent, MB

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