Les réseaux de familles
Les réseaux de familles sont un genre de réseau distinct en ce qu’ils ne sont pas principalement axés sur le soutien à un individu. Les réseaux de familles visent l’entraide mutuelle par l’écoute et le partage d’idées, de ressources et d’expériences, et parfois par des rencontres de famille où les jeunes peuvent se voir et socialiser. Un exemple de réseau de familles est Foi et Lumière. Les groupes qui en font partie possèdent une structure bien établie et sont généralement catholiques, bien qu’il existe également des groupes œcuméniques. Ce modèle peut être adapté à d’autres communautés de foi.
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Foi et Lumière, c’est quoi?
Louise et Pierrette parlent de Foi et Lumière. Louise en fait partie depuis 30 ans. Il y a une trentaine de communautés de Foi et Lumière au Québec et plusieurs à travers le Canada. Vous pouvez trouver des renseignements sur Internet. Foi et Lumière, c’est international et œcuménique.
Download TranscriptFaites une recherche dans votre localité. Des réseaux de soutien pour les familles y existent peut-être déjà. Renseignez-vous auprès des associations locales, des agences de services sociaux et des associations récréatives telles que les Olympiques spéciaux. Certaines communautés ethniques ou religieuses disposent également de réseaux. Si vous ne trouvez rien, pourquoi ne pas fonder votre propre réseau?
1) Réfléchissez avec une autre famille aux éléments que l’une et l’autre recherchent
Leur jeune a-t-il des besoins spéciaux dont vous devriez être informés, et vice-versa?
Y a-t-il d’autres familles que vous pourriez inviter à se joindre à vous?
Y a-t-il des frères et sœurs qui souhaiteraient inviter leurs amis?
Essayez d’organiser une façon de vous rencontrer régulièrement dans un cadre décontracté.
2) Mettez-vous d’accord sur un budget auquel chaque famille contribuerait.
Le montant de la contribution devrait être peu élevé. Les rencontres sociales n’ont pas à coûter cher – par exemple un pique-nique dans un parc voisin ou une sortie au parc d’amusement, suivie d’une rencontre à la maison autour d’un chocolat chaud.
3) Points communs au sein du groupe :
Les familles composant le réseau partagent parfois une vision similaire de l’éducation et des questions liées à la déficience. Cela peut se doubler d’efforts communs de sensibilisation à ces questions. Certains groupes sont plus stables et tournés vers un objectif précis, tandis que d’autres sont plus fluides. Certains membres de ces réseaux participent peut-être également à un réseau de soutien centré sur l’enfant d’une des familles.
Bien sûr, trouver ou créer un réseau de familles n’est pas nécessairement votre plus haute priorité. Cela vient généralement après que des réseaux de soutien personnels aient été mis en place. Cependant, il n’est jamais trop tôt pour commencer à en discuter et à recueillir la sagesse d’autres familles dont un jeune a une déficience.
Remarque au sujet de l’organisation formelle et de la collecte de fonds :
Certains réseaux de familles font des demandes de financement pour leur groupe. Ce processus peut être complexe et réclamer beaucoup de temps; l’argent disponible, s’il y en a, est généralement insuffisant. Votre groupe devra trouver plus tard une façon de se soutenir. Ce peut être possible si par exemple vous démarrez un service pour vos jeunes, mais cela représente une tâche considérable. Organiser de petits évènements de collecte de fonds peut vous donner des occasions de passer de bons moments ensemble, et trouver un commanditaire local s’avérera peut-être plus approprié pour vous aider à recouvrer une partie des coûts de déplacements ou de projets spéciaux lorsque ces coûts dépassent les moyens des familles.
Une autre possibilité consiste à réunir trois ou quatre familles et rassembler leurs ressources de façon informelle afin de créer un programme de jour se déplaçant d’une maison à l’autre et pouvant inclure des postes de bénévoles. Un exemple d’organisme plus formel fondé par des familles est The ABLE Network, décrit dans la section Exemples de meilleures pratiques de ce site.
Assurer la réciprocité peut être difficile. Cependant, ce qu’en retire le jeune est considérable : lorsque nos familles se réunissent, les jeunes apprennent à se connaître et prennent conscience qu’ils ne sont pas seuls dans leur différence.
EF, Membre de la famille, QC
S’impliquer dans la communauté et favoriser la réciprocité
« L’implication dans une association de loisirs permet de créer des liens et des échanges durables. Nous n’avons pas eu peur d’annoncer notre activité dans les journaux locaux afin de sensibiliser les gens à l’activité. De plus, nous avons créé un lien d’appartenance par un chandail d’équipe porté par les jeunes. Des évènements tels que des danses, des visites à la cabane à sucre ou un tournoi de quilles de collecte de fonds ont beaucoup de succès. Les jeunes apprécient ces moments passés ensemble ».
Johanne, belle-sœur de Kim, QC
(Pour en apprendre davantage sur ce groupe appelé AVRDI, consultez la page Meilleures pratiques de la section Ressources supplémentaires.)
Ce document offre quelques exemples de réseauxde familles.